À peine les fêtes terminées qu’il est déjà temps de reprendre son train-train habituel, après une parenthèse riche en émotions, contacts festifs et repas copieux. Chaque année le « retour à la normale » est loin d’être évident à assimiler. Il peut même mener à une déprime post-fête difficile à gérer face à des conditions peu propices à un épanouissement personnel. Un français sur deux considère d’ailleurs le mois de janvier comme étant l’un des plus déprimants de l’année. À cela, plusieurs causes : le froid, la grisaille, le manque de lumière qui occasionnent chez la plupart des individus de la fatigue et une baisse de moral. La morosité des premières semaines de l’année est pourtant loin d’être une fatalité ! Voici nos astuces pour la contrer.
Adopter une meilleure hygiène de vie
Il n’y a pas de secrets ! Rien de mieux contre la déprime post-fête que de reprendre des habitudes plus saines. Pratiquer une activité physique, même à petite dose – la fermeture des salles de sport compliquant légèrement la naissance de nouveaux athlètes en herbe – soigner le contenu de son assiette et éventuellement demander à un nutritionniste de concocter un programme de rééquilibrage alimentaire sont déjà deux excellentes initiatives. Bien dans son corps, bien dans son esprit ! À défaut de se lancer dans un jogging quotidien ou de faire quelques autres activités outdoor, il est aussi nécessaire de passer du temps en extérieur. Parfois, malgré les efforts fournis, une carence en vitamine D, pourtant indispensable au fonctionnement du système immunitaire, peut s’installer. Il reste alors la solution de se procurer une petite lampe de luminothérapie résolument efficace pour pallier le déficit de lumière dû à l’hiver.
Soigner son environnement
Si lutter contre la morosité de l’hiver passe par le fait de prendre soin de son corps et de son esprit, il est inutile de chercher à évoluer positivement sans porter un effort particulier quant à son environnement. Vivre dans un intérieur encombré, désordonné, sombre, chauffé à fond et jamais aéré est le meilleur moyen d’entretenir un climat austère et propice à un moral en berne. Bien qu’il soit tentant de se créer un petit cocon confortable et douillet, la bonne température à respecter est de 19 °C pour la pièce à vivre et de 16-17 °C pour la chambre et pas seulement pour des raisons écologiques ! Aussi, même si la motivation est difficile à trouver, il faut s’efforcer d’aérer les pièces de son lieu de vie 5 à 10 minutes par jour pour éviter de respirer à longueur de journée de l’air vicié. C’est aussi l’occasion de faire le plein de vitamine D, surtout si l’on a la fâcheuse habitude de vivre les volets fermés. Question rangement, mettre un peu d’ordre dans son intérieur est un excellent exercice pour le moral et peut constituer une bonne activité à pratiquer en famille si tant est qu’il y ait des volontaires pour vous assister dans cette tâche.
Restreindre sa consommation d’écrans
Smartphone, tablette, ordinateur, télévision, les écrans pullulent dans la maison. Pourtant, la lumière bleue est nocive pour notre horloge biologique et perturbe la fabrication de mélatonine, une hormone nécessaire à l’endormissement. Or, rares sont les individus qui ne cèdent pas à la tentation de se détendre sur leur smartphone ou de regarder un film avant d’aller se coucher. Cependant impossible d’être bien dans sa peau sans un sommeil suffisant et réparateur. S’il existe des applications ou des films protecteurs destinés à réduire la proportion de lumière bleue, rien ne vaut la vieille technique d’appuyer sur l’interrupteur de l’écran… et de l’éteindre. Un bon livre, une bonne séance de méditation ou même de la musique douce sont un moyen efficace d’atteindre plus vite les bras de Morphée. Tout comme respecter une certaine routine de sommeil. Se coucher et se lever, dans la mesure du possible aux mêmes heures, permet de réguler son cycle tout en réduisant la charge de stress et la nervosité.
S’essayer à de nouvelles activités
Respecter trop religieusement une routine peut vite insuffler un sentiment d’ennui qui tôt ou tard conduira à la déprime. Pour justement sortir de ce cercle vicieux, il faut savoir se montrer audacieux et sortir de sa zone de confort. L’année vient tout juste de commencer, l’occasion idéale pour découvrir et redécouvrir de nouvelles choses et activités. Peut-être qu’adolescent vous pratiquiez le piano et qu’une fois entré dans la vie adulte, pris par le temps, vous avez légèrement délaissé votre instrument ? Ou que vous vous étiez essayé au dessin, prenant même un certain plaisir à découvrir les secrets de la perspective ? Ou peut-être que vous cultiviez une passion profonde envers la photographie ? Eh bien pourquoi ne pas vous y remettre ? Si les goûts et les couleurs ont tendance à évoluer dans le temps, sur le plan des passions c’est une autre histoire ! Et si vous avez l’esprit curieux, vous pouvez toujours vous lancer dans une activité que vous aviez toujours rêvé de pratiquer, sans jusqu’à aujourd’hui avoir osé franchir le pas !
Cultiver les liens sociaux pour luter contre la morosité
Les liens sociaux sont primordiaux pour maintenir l’équilibre d’un individu. Or, par les temps qui courent, il est loin d’être évident de conserver des contacts avec sa famille et ses amis tout comme il est compliqué de faire de nouvelles rencontres et de se divertir. Néanmoins, ces derniers mois, de nouvelles pratiques se sont développées et démocratisées. Si « l’apéro Skype » ne procure pas autant de chaleur humaine qu’une rencontre réelle, il permet au moins de temporiser le temps de voir fleurir des jours meilleurs. Sur le plan de la culture, il reste possible de profiter d’expositions ou de visites virtuelles de monuments. Une occasion en or pour parfaire sa culture générale et se changer les idées tout en découvrant de nouveaux horizons. Les sessions live proposées par des artistes-musiciens permettent aussi de pallier la morosité ambiante et de patienter en attendant le retour des grandes scènes. Aussi, certains grands noms de l’événementiel animent des salons en ligne avec la possibilité de suivre des conférences et des débats voire parfois même d’échanger avec les exposants. Une bonne solution de dépannage pour tenir jusqu’à la réouverture des parcs des expositions !