Le syndrome de Joubert : La maladie de Mon fils
Je vous avais parlé plus bas de mon fils qui avait une maladie génétique. Je vais vous expliquer tous les cas qui existent dans cette maladie, comment elle est transmise.
Nathan a comme symptôme un trouble de l’équilibre qui commence enfin à se corriger, depuis quelques semaines il commence à marcher. Puis un petit retard de langage (mais vraiment minime).
Sinon, il n’a aucune autre atteinte. Nathan a le cas le moins élevé de la maladie : le jour où il aura rattrapé ses petits retards, on ne verra plus la différence.
C’est un enfant hyper intelligent et qui réfléchit beaucoup, il est doué et comprend tout de suite ce qu’on lui demande de faire. Mon fils est un battant, il se donne à fond pour y arriver et nous avons 100 % confiance en lui. Je ne dis pas que ça ne m’arrive pas de pleurer et de craquer, car des fois je trouve ça long, mais là depuis 3 semaines ça va mieux puisqu’il marche enfin sur des petites distances, donc la kiné nous a bien réconfortés en nous disant que maintenant tout allait s’enclencher très vite.
Maintenant, comme je le dis, nous avons beaucoup de chance car il y a différente pathologies et d’autre plus graves.
Le syndrome de Joubert
Le syndrome de Joubert (SJ) est caractérisé par une malformation congénitale du tronc cérébral et une agénésie ou une hypoplasie du vermis cérébelleux entraînant des troubles respiratoires, un nystagmus, une hypotonie, une ataxie et un retard du développement moteur. La prévalence est estimée d’environ 1/100 000. Au cours de la période néonatale, la maladie se manifeste souvent par une respiration irrégulière (tachypnée et/ou apnée épisodiques) et un nystagmus. Durant la petite enfance, une hypotonie peut se manifester. Une ataxie cérébelleuse (démarche titubante et déséquilibre) peut apparaître plus tard. Un retard du développement moteur est fréquent. Les facultés intellectuelles sont variables, allant d’un déficit intellectuel sévère à une intelligence normale. L’examen neuro-ophtalmologique peut révéler une apraxie oculomotrice. Des convulsions surviennent chez certains patients. Un examen attentif du visage met en évidence un faciès caractéristique : une grosse tête, un front proéminent, des sourcils hauts et arrondis, un épicanthus, un ptosis (occasionnel), un nez retroussé avec des narines évidentes, une bouche ouverte (au début de forme plutôt ovale, puis plutôt rhombique et finalement plutôt triangulaire avec les commissures inclinées vers le bas), une protrusion et des mouvements rythmiques de la langue et, occasionnellement, des oreilles bas implantées. Les autres manifestations peuvent inclure une dystrophie rétinienne, une nephronophtise et une polydactylie. Le syndrome est génétiquement hétérogène. Sept gènes, AHI1 (6q23), NPHP1 (2q13), CEP290 (12q21), TMEM67 (8q22), RPGRIP1L (16q12), ARL13B (3p12.3-q12.3) et CC2D2A (4p15) et deux locus sur les chromosomes 9q34 (JBTS1) et 11p12-q13 (CORS2/JBTS2) ont été, à ce jour, associés à la maladie. La transmission est autosomique récessive. Le diagnostic repose sur les données cliniques (hypotonie, ataxie, retard du développement et apraxie oculomotrice) et la présence, sur les images d’imagerie par résonance magnétique (IRM), du « signe de la molaire » provenant de l’hypoplasie du vermis cérébelleux et des malformations des mésencéphale et rhombencéphale. Le diagnostic différentiel inclut les maladies associées au syndrome de Joubert, les malformations du vermis cérébelleux sans « signe de la molaire » telles que la malformation de Dandy-Walker, l’hypoplasie cérébelleuse liée à l’X, l’ataxie-apraxie oculomotrice de types 1 et 2 (AOA1, AOA2), les maladies congénitales de la glycosylation (CDG), le syndrome 3-C, les atrophies/hypoplasies pontocérébelleuses, les syndromes oro-facio-digitaux de types II et III et le syndrome de Meckel-Gruber (voir ces termes). Le diagnostic prénatal est possible à partir d’analyses moléculaires et d’examens d’imagerie (échographie foetale et IRM). Le test prénatal est disponible chez les familles pour qui la maladie et les mutations associées ont été identifiées chez un de ses membres. Le conseil génétique est utile pour prévenir des nouveaux cas, en particulier pour les couples avec un premier enfant atteint. Leur risque d’avoir un enfant atteint du SJ lors d’une future grossesse est de 25 %. La prise en charge est pluridisciplinaire et symptomatique. Une éducation adaptée, une rééducation, une ergothérapie, et une orthophonie peuvent améliorer l’hypotonie et le retard du développement moteur. Le pronostic est favorable pour les formes modérées de la maladie. Les patients avec une forme plus sévère doivent être pris en charge dans un centre spécialisé ou de référence.
10 Comments
je te l’ai déjà dit mais je te le redis, tu as beaucoup de courage et tu es une super maman ! Nathan a de la chance de t’avoir, je vous envoie de gros bisous à tous les deux
janvier 14, 2014 at 12:08 pm[…] Mais la vie en a décidé autrement mon bébé d’amour a une maladie génétique « le syndrome de Joubert » je vous en avais déjà parlé ici. Nous avons appris sa maladie il y a deux ans ce qui a reporté […]
septembre 17, 2014 at 11:52 ambonjour
juin 2, 2017 at 4:50 pmje suis maman de trois enfant et mon dernier est atteint du syndrome de Joubert il va avoir 15 ans dans quelques jours .le plus difficile pour les parents est le parcours scolaire …(.parcours du combattant) mon fils rentre au lycée l année prochaine .étant adolescent pour lui c de plus en plus difficile car son handicape est presque invisible si je puis dire mais tous c est petits détails qui fait qui les différent et mal compris par les camarades de classe .14 ans après je suis toujours aussi meurtrie triste pour lui malgré que sa aurais pu être pire…Mais c est mon enfants et il souffre malgré tout apres il est adorable et je suis si fière de lui de toute l énergie qu il a pu donner durant toutes c est années de bon moments et des mauvais .voilas si je peut vous aider avec plaisir .maman de Joris…
Bonjour Valerie,
Je dois dire que votre commentaire me touche énormément j’aimerais beaucoup discuter avec vous c’est tellement rare de trouver quelqu’un qui sait comprends ce que nous vivons ! L’éducation nationale nous met beaucoup de baton dans les roues pour vous dire l’année prochaine je vais certainement devoir lui faire l’école à la maison car il n’a pas sa place en ulis selon la mda et que c’est hors de question de le mettre dans une autre structure que limite on m’impose ! Quand je vois que votre fils rentre au lycée je suis tellement fière <3 fière de vous , fière de votre petit combattant . Vous avez beaucoup plus de recul que moi alors j’aimerais tellement recevoir vos conseils enfin je ne veux pas vous déranger non plus !
juin 17, 2017 at 5:56 pm<3
août 15, 2015 at 10:05 am[…] j’ai du choisir mon produit , j’ai toute suite pensé à mon fils et son handicap , ayant une maladie motrice qui touche l’équilibre mon choix c’est toute suite porté […]
juin 15, 2017 at 3:46 pm[…] dû à sa maladie à des problèmes de motricité fine et de visions , nous allons devoir travailler plus longtemps […]
juin 19, 2017 at 5:37 pm[…] aura 7 ans en septembre et est atteint d’un syndrome de Joubert, c’est une maladie génétique rare affectant les vermis. Il y a plusieurs formes de syndrome […]
août 18, 2017 at 3:30 pmBonjour à vous j’ai ma fille qui a 9 mois elle a le syndrome de joubert elle est trés molle, elle tient pas assise et elle ne voit pas pour le moment je suis très inquiétée je sens que c’est trés lourd d’attendre je voulais savoir comment ils vont vos petits?? Est ce qu’il y’a des évolutions ?? Merci beaucoup et bon courage pour nous tous
novembre 4, 2019 at 8:58 am[…] fine de Nathan ainsi que sa concentration , c’est vraiment le jeu parfait dans le cadre de son handicap , il est très drôle surtout quand votre structure s’écroule et ne dure pas trop longtemps […]
décembre 16, 2019 at 10:27 pm