Phénomène naturel qui marque la fin du cycle de fertilité chez la femme, la ménopause apparaît le plus souvent autour de la cinquantaine. Cependant, elle peut survenir plus tôt chez certaines femmes avant même la trentaine. On parle alors d’insuffisance ovarienne prématurée.

Elle peut être secondaire à une hystérectomie avec ovariectomie, un traitement médical ou une anomalie génétique. Dans tous les cas, elle minimise les chances de concevoir de manière naturelle. Le recours à la procréation médicalement assistée offre alors un espoir à ces femmes. Voici les pistes à explorer en cas de ménopause précoce.

Avoir son bébé grâce à la gestation pour autrui

Le recours aux méthodes de procréation médicament assistée (PMA) diffère selon les cas de figure. Ainsi, face à une hystérectomie, porter un enfant est impossible pour une femme atteinte de ménopause précoce. La gestation pour autrui est le moyen à envisager pour avoir un bébé.

Il s’agira de faire appel à une autre femme (mère gestatrice) chez laquelle il pourra être implanté l’embryon issu des parents d’intention (qui souhaitent devenir parents). Il faut savoir que la gpa en France est interdite pour le moment.

Si vous envisagez donc cette procédure, vous devez le faire dans un pays où la procédure est autorisée tout en vous assurant de consulter tous les détails afférents à la loi. Il s’agit par exemple des États-Unis, du Canada, de l’Ukraine, de la Russie ou de la Grèce.

Avoir un bébé tout en assurant la gestation

L’origine de l’insuffisance ovarienne primitive oriente vers la technique de PMA idéale pour répondre au désir de grossesse de la femme. Selon le cas, elle pourra faire appel à un don d’ovocytes ou à une préservation de la fertilité.

Concevoir grâce à une Fécondation in vitro

Si vous souffrez d’insuffisance ovarienne primitive, mais que votre utérus est fonctionnel, il vous est possible de porter votre enfant. Ainsi, vous devez recourir à une fécondation in vitro (FIV)avec don d’ovocytes pour la conception de votre enfant. Il s’agit d’une procédure de PMA bien encadrée par les lois bioéthiques qui nécessite un accord entre les deux parties.

La donneuse est alors soumise à des examens gynécologiques pour s’assurer de l’absence d’anomalies de l’appareil génital et éviter tout risque de malformation chez l’enfant. Ensuite, les ovocytes de la donneuse seront fécondés in vitro par les spermatozoïdes du partenaire ou d’un donneur. L’implantation des œufs se fera alors dans l’utérus de la patiente pour continuer la grossesse.

Concevoir selon la technique de préservation de la fertilité

Du fait d’un antécédent de ménopause précoce dans l’ascendance ou d’un traitement contre un cancer (chimiothérapie ou radiothérapie), une ménopause précoce est prévisible. Dans ce cas, la technique de préservation de la fertilité est utilisée pour concevoir un bébé avec ses propres ovocytes.

Pour cela, la femme subit une stimulation ovarienne qui facilite la maturation de ses ovocytes qui sont ponctionnés sous guidage échographique. Ensuite, les ovocytes sont vitrifiés puis congelés dans de l’azote liquide. Ils pourront ainsi être conservés jusqu’au moment propice à la femme pour concevoir.

Déjouer les pronostics médicaux

Il est évident que l’organisme humain n’a pas fini de révéler des surprises. Ainsi, il existe des cas rares de femmes qui ont déjoué tous les pronostics en arrivant à tomber enceinte naturellement même après un diagnostic de ménopause précoce. Cet état pourrait s’expliquer par le fait que des ovulations rares ont pu se produire entre temps, favorisant la conception.